LA NEWSLETTER DE WEYLAND & COMPAGNIE / N°9 / Mars 2023
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Des improvisations pleines de bonnes ondes !
Le 18 janvier dernier, Weyland et Compagnie a réalisé une demi-heure d’improvisation théâtrale au sein de RGB 99.2, radio locale de Cergy-Pontoise. Après la chaleur des projecteurs sur scène, l’équipa a pu expérimenter la chaleur du studio de radio pour jouer.
Annabelle, Aurore, Émilie, Jean-Pierre et Julien : l’émission vient de commencer
Julien Cressy au clavier et à l’improvisation ainsi que Jean-Pierre Weyland, Aurore Boisseau et Annabelle Lagaude en improvisateur, le tout présenté par Émilie Charpentier : l’équipe de Weyland et Compagnie était prête pour cette première improvisation radiophonique.
Durant trente minutes, nous nous sommes basés sur les propositions des auditeurs pour jouer. Bien que nos comédiens aient l’habitude, la difficulté durant cet exercice était de ne pouvoir avoir recours au jeu visuel. Mais, faisant appel à leur imagination et leur gaieté habituelle, ils ont su improviser sur tous les thèmes, même les plus insolites et fantasques.
Rire, bonne humeur et humour nous ont accompagné tout au long de la soirée. Merci à vous pour vos propositions et votre écoute.
Aurore Boisseau (conteuse puis improvisatrice) et Annabelle Lagaude (improvisatrice)
Jean-Pierre Weyland (improvisateur) et Julien Cressy (pianiste et improvisateur)
Émilie Charpentier (maîtresse de cérémonie)
Nous tenons encore à remercier très chaleureusement l’équipe de radio RGB99.2 pour la confiance et la liberté qu’elle nous a accordée, nous avons hâte de revivre cette expérience !
Damien (technicien de RGB), Jean-Pierre, Émilie, Laura (directrice de RGB) et Annabelle, petit débrief après l’émission
Vous aussi, vous voulez revivre cette soirée ? Vous aussi, vous auriez voulu appeler le standard pour nous proposer des idées originales ? Cela tombe très bien : nous refaisons deux soirées d’improvisation le mercredi 17 mai, de 19h30 à 20h. Soyez au rendez-vous pour une soirée d’humour et de légèreté !
Émilie Charpentier
Une belle expérience de jeu !
Depuis deux ans Weyland et Cie intervient pour Apprentiscène, du groupe des Alternateurs. Nous animons 20 heures d’atelier en vue de faire monter sur scène des jeunes apprentis.
L’an dernier nous avons fait répéter un groupe en Master sur la logistique et le transport et ils ont pu jouer au théâtre Marigny une courte scène que nous avons co-construite sur un métro parisien new age intitulée Régie Amour et Transport Pudique (Ratp).
Impressionnant de se retrouver sur ce magnifique plateau ! Une belle expérience de jeu.
Cette année nous avons deux groupes, l’un sur une Licence Professionnelle Commercialisation des Produits et Services Sportifs à l’Ileps de Cergy, l’autre en BTS sur la négociations relation client à Sup de V à Pontoise.
Nous jouerons à l’espace Saint Louis à Cergy le 20 avril au soir. Il est possible de venir assister à la soirée, nous contacter par SMS : 06 83 08 38 90.
Jean Pierre Weyland
Plus d’infos : https://apprentiscene.fr
On Conte sur Eux !
La compagnie Contes sur Nous est une compagnie de théâtre crée par Frédéric HENNON et Peter LORD. Leurs spectacles prônent la tolérance, la bienveillance et le bien vivre ensemble à travers différentes thématiques : l’écologie, le harcèlement scolaire, l’addiction aux écrans.
Frédéric et Peter composent des spectacles adaptables en différents lieux (théâtres, centres de loisirs, extérieur, établissements scolaires etc.) ainsi que pour tout public, leurs valeurs étant universelles. Jouant principalement devant le jeune public, leurs spectacles se concluent par un échange avec les spectateurs.
Pour les connaître ainsi que leur univers davantage, nous leur avons posé quelques questions :
1- Racontez-nous votre parcours.
Peter et moi (Frédéric) nous nous sommes rencontrés en 2007 dans la même compagnie théâtrale d’improvisation Les Hira Kiri à Cormeilles-en-Parisis, nous sommes toujours restés amis et avons décidé dix ans plus tard de créer notre compagnie et notre premier spectacle ensemble Théo et Oscar.
Frédéric : « Au cours de mes études en biologie, je découvre le théâtre d’improvisation en rejoignant la troupe des Hira-kiri en 2007, puis la Lidé de Cergy. Je rejoins la troupe « Improclap » avec laquelle on jouera un spectacle d’improvisation tous les dimanches durant un an dans un café-théâtre parisien. En 2012, je fonde la troupe la Life. J’anime de nombreux ateliers théâtre en milieu scolaire, au sein de différentes écoles élémentaires et collèges du Val d’Oise.
En 2015, je participe au Festival OFF d’Avignon avec la compagnie « La Kiff ». En 2017 j’ai créé et joué dans le spectacle d’improvisation théâtrale « Fais pas tant d’histoire » chaque mois sur Paris. Je continue régulièrement à me former en suivant de nombreux stages de clown, mime, commedia dell’arte… »
Peter : « Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur en Gestion Industrielle et d’un Master 2 en Gestion des Entreprises, je découvre par hasard le théâtre à la fin de mes études. Très vite passionné par cet art vivant permettant le jeu et l’expression, j’arrive à intégrer la classe théâtre du Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy-Pontoise.
À la sortie du Conservatoire, je bénéficie de mes premières expériences professionnelles mêlant musique et théâtre (« Note de Guerre » et « La Francophonie Musicale »). Je travaille également à la création de formes participatives alliant musique et théâtre (« MoiMoi L’enfant Roi », « Tous citoyens Tous concernés », « Peer Gynt »). J’interviens régulièrement en milieu scolaire, associatif, médical et carcéral. Tout ceci sans oublier le théâtre clown et l’improvisation théâtrale (« Rater encore, rater mieux », « Cabaret Impro » ...). Tout en continuant d’apprendre, je cherche à mêler différentes formes et disciplines. Ainsi, je suis actuellement élève au Centre de Formation de Danse de Cergy et au Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy en tant que musicien (clarinette). »
2- Présentez-nous votre compagnie (types et styles de spectacles, thèmes abordés, ambitions, futurs, public(s) visé(s) etc..).
Notre compagnie « Contes sur Nous » a été créée en 2007.
Nous aimons les spectacles vivants, tout public où aussi bien un enfant qu’un adulte puisse y trouver du plaisir. Nous aimons jouer sur des thématiques qui nous sont chères (l’écologie, le bien vivre ensemble).
Fidèles à notre parcours d’improvisateurs, nous aimons l’instant présent et n’hésitons pas à jouer directement avec le public.
Nous jouons actuellement 3 spectacles :
- Théo et Oscar sur la thématique de l’écologie
- Déconnecter sur la thématique des écrans
- T’as pas d’humour sur la thématique du harcèlement scolaire
Notre ambition serait de jouer plus nos spectacles dans des festivals d’art de rue.
Frédéric : « Je n’ai pas spécialement de spectacle favori bien que Théo et Oscar, qui est notre premier, tient une place particulière dans notre cœur. »
Peter : « Je dirai Déconnecter, c’est notre dernier et donc celui qu’on a le moins joué. »
3- Pourquoi faut-il absolument venir vous voir jouer ?
Frédéric : « Déjà pour voir nos physiques avantageux en mouvement et pour bien s’amuser pendant une heure. »
Peter : « Je n’ai pas meilleur argument. »
4- Qui est le plus fou entre vous deux ?
Frédéric : « Clairement Peter : titulaire d’un diplôme d’ingénieur pour devenir comédien si ce n’est pas de la folie ça ! »
Peter : « Nous le sommes tous les deux, mais différemment. »
Si vous voulez les découvrir sur scène, n’hésitez pas à aller regarder leur site :
https://ciecontessurnous.wixsite.com/ciecontessurnous
Vous pouvez aussi consulter leur page Facebook :
https://www.facebook.com/ciecontesurnous
Émilie CHARPENTIER
Un territoire d’espoir à Cergy
Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée (TZCLD) est une expérimentation lancée en France en 2017. La ville de Cergy s’y est engagée depuis 2018 comme territoire volontaire, alors hors expérimentation officielle. L’objectif : créer de l’emploi de manière durable (CDI) et non concurrentielle pour et avec des personnes au chômage depuis plus d’un an dans des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. Ces personnes se portent volontaires pour participer à cette expérience.
Un jeu lors d’un atelier de TZCLD animé par Jean-Pierre Weyland (de gauche à droite Laurent, Christine, Maly, derrière : Aurélie)
Lors d’une session où j’ai accompagné Jean-Pierre Weyland qui y anime des ateliers, j’ai pu faire connaissance avec quelques volontaires ; j’ai été frappée par le sourire et l’enthousiasme de chacun. Durant diverses activités, ils ont chacun fait preuve d’altruisme et d’empathie face à différentes personnes ou situations auxquelles ils pourraient être confrontés. Tout le monde s’est montré volontaire et à l’écoute, c’était un moment très agréable.
Pour mieux comprendre cette expérimentation, nous avons questionné Christine Erard, chargée de mission politique de la ville et cheffe du projet Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée de Cergy.
Pouvez-vous expliquer en quelques mots TZCLD ?
Il s’agit d’une expérimentation territoriale qui vise à faire appliquer le droit à l’emploi, qui est inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946, puis de 1958. L’expérimentation repose sur trois fondamentaux : 1 Nul n’est inemployable si le poste est adapté à la personne. 2. Ce n’est pas le travail qui manque, ce sont les emplois. 3. Ce n’est pas l’argent qui manque, puisque le coût du chômage de longue durée est d’un peu plus 40 milliards d’euros par an.
Quelles sont les spécificités de Cergy ?
Les personnes préparent leur emploi futur qui sera créé sans détruire ceux en place localement. Les postes sont conçus spécialement et personnellement en fonction des personnes.
Nous avons un groupe de travail préparatoire où nous visons à améliorer le savoir-être (quelle posture à avoir, le positionnement par rapport aux collègues et à la hiérarchie, quels éléments de langage utiliser vis-à-vis des clients, des partenaires, etc.) via des ateliers, avec Weyland et Compagnie ou Paroles ! Arc-en-ciel Théâtre par exemple. Ce collectif de travail est important puisque les salariés collaboreront au sein de la même entreprise qui sera leur bien commun.
Pourquoi Cergy s’est engagé ?
Il s’agit d’un choix politique : aider les habitants des quartiers prioritaires pour trouver un emploi. Le projet est une solution supplémentaire, qui ne remplace pas les autres dispositifs déjà en place mais les complète.
Comment percevez-vous l’évolution des personnes ?
Au cours des ateliers et grâce à l’animation menée, je vois qu’elles retrouvent peu à peu confiance en elles, qu’elles disent ne plus se sentir isolées en voyant d’autres personnes dans leur situation. Leur motivation se renforce en partageant leurs expériences. Elles s’écoutent, retrouvent le sourire ensemble et l’espoir d’obtenir un emploi.
Jean-Pierre Weyland, qui intervient dans plusieurs ateliers depuis 2021, nous explique : « Nous sommes à la croisée des chemins entre le social et le culturel, la formation et le jeu avec cette expérimentation. C’est une des raisons d’être de Weyland et Compagnie qui inclut dans son article 1er les notions d’éducation populaire et d’éducation nouvelle. C’est très inspirant de créer des spectacles mais aussi de faire œuvre pédagogique et de transmission. Ne pas se couper des réalités sociales. D’où mon intérêt pour TZCLD. Je ne pensais pas en m’y aventurant y prendre autant de plaisir. Car on y croise des personnalités attachantes sur le long terme, ce qui est rare. J’y mène des activités diverses : jeux de rôle, communication orale, comment travailler en équipe, apports sur les personnes âgées, l’écoute active, etc. Un souvenir marquant : j’ai proposé que chacune amène un objet important dans sa vie. Ce fut très émouvant grâce à leur implication. Nous avons pu partager un moment intime et mieux connaître le parcours de chacune de ces femmes. A l’image d’Hania qui a nous a parlé de son bracelet offert par son frère lors de son mariage. Elle ne quitte jamais son bijou et nous n’oublierons jamais non plus cette évocation. »
Jean-Pierre Weyland et des volontaires (Laurent, Aurélie et Maly) dans un exercice théâtral
Pour en savoir plus auprès des personnes concernées, nous avons interviewé deux femmes qui ont accepté de m’expliquer leur parcours :
Aurélie AMOMBO : « Un emploi dans lequel je me sente bien »
Originaire du Cameroun, elle a perdu ses parents très tôt et a vécu jusqu’à 8 ans au sein d’une concession familiale avec ses oncles, tantes et sa grand-mère. Puis chez sa tante avec sa nièce à Garoua jusqu’à 14 ans. Elle finit par être responsable de sa nièce, qu’elle élève comme sa fille.
A cet âge, elle fugue et vit dans un internat de Mbalmayo. Enfin, elle finit par vivre chez sa sœur à 16 ans et termine chez elle ses études au lycée et en commence à l’université, où elle suit des cours de chimie. Inscrite en allemand, elle apprend la langue et projette d’aller en Allemagne en tant que fille au pair. Mais, la personne s’étant finalement désistée, elle ne peut plus partir.
Déçue mais jamais affaiblie, elle décide de reprendre des études en sciences économiques et de gestion, qu’elle poursuivra jusqu’en Master 1. Elle obtient le Master 2 suite au concours à l'école normale supérieure. Elle travaille en zone anglophone du Cameroun pendant 1 an puis cadre au service de l’orientation pendant 2 ans. Elle est enfin cheffe de bureau de l'inscription et de la programmation pendant 8 ans. Si Aurélie s’épanouit professionnellement au Cameroun, cela s’avère plus compliqué pour sa vie personnelle, son mari et père de sa fille de sept ans vivant en France depuis plusieurs années. Pour sa famille, elle décide de le rejoindre avec sa fille en France en 2021. Si sa fille est très heureuse de vivre en France et ne souhaite plus partir, le quotidien est moins facile pour Aurélie : inscrite au Pôle Emploi depuis qu’elle est arrivée, elle est encore à la recherche d’un travail depuis. Lassée d’être au chômage depuis presque deux ans, Aurélie « se plaît de moins en moins », mais, cependant elle « ne perd jamais espoir que la situation change de nouveau ».
Contactée par Christine Erard, Aurélie se porte volontaire pour participer au projet qu’elle intègre en mai 2022. Ce qui lui a permis de passer et d’obtenir son permis de conduire, financé par TZCLD. Mais ce n’est pas seulement ce que le projet lui apporte : « Il m’aide principalement à retrouver confiance en moi, à m’exprimer plus facilement et à rencontrer des gens. Ça fait du bien. Et aussi, cela m’aide à me projeter professionnellement. ». Sur ce dernier point, Aurélie, qui aime le travail social, n’a qu’un seul souhait pour son futur emploi : « Un emploi dans lequel je me sente bien. Juste ça. »
Combattante, souriante et positive, il ne fait aucun doute qu’Aurélie trouvera un travail où sa joie de vivre saura rayonner et réchauffer les personnes qui en auront besoin.
Aurélie Amombo, lors d’un atelier de Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée
Hania AHMADI : « Le karma s’est inversé »
Hania a vécu en Tunisie jusqu’à ses 24 ans, où elle travailla principalement pour aider sa famille « à survivre ». Mariée avec un homme d’origine française, elle le rejoint à Marseille. Heureuse mère d’un petit garçon, Hania commence à travailler quand son fils est âgé de six mois : elle est technicienne de surface à mi-temps au Gymnase Gaby, principalement pendant les vacances estivales. En plus de ce travail, elle fait le ménage dans des bureaux et auprès de particuliers en semaine et les week-ends. Hania tiendra ce rythme de travailler matin, midi, soir et la nuit pendant plus d’un an, même avec l’arrivée de son deuxième fils quelque temps plus tard.
Son mari, gardien de prison, fut muté en région parisienne, la famille s’installe à Osny avant que les parents ne divorcent en 2007. En région parisienne, Hania a le mal du pays et décide de retourner en Tunisie pendant huit mois. Cependant son ex-mari restant en France et inscrivant ses enfants à l’école car il voulait les garder, Hania retourne en France pour obtenir la garde de ses enfants. Quand son deuxième fils entre à l’école, Hania décide de faire un stage de français à Cergy-Préfecture, parlant à peine la langue, pour trouver un travail et ainsi subvenir aux besoins de sa famille.
Les cinq années suivantes se sont avérées particulièrement difficiles pour elle en raison du décès de son grand frère dont elle était extrêmement proche et d’une grave dépression qui nécessitera l’aide d’un psychologue. Elle réussit à avoir un peu d’argent par la CAF et le chômage, ce qui permet à la famille d’avoir le strict nécessaire.
En 2011, Hania travaille à la Maison de services en tant qu’employée de ménage. Bien que le travail soit très difficile physiquement, elle s’y plaît car l’équipe et son supérieur sont bienveillants à son égard. Mais en 2017, son patron vend l’entreprise et part, ce qui sera le cas de beaucoup d’employés car le rythme est encore plus soutenu mais l’aspect humain a disparu. Hania y restera encore une année avant de le quitter en 2018. Elle survit alors grâce au chômage, à la CAF et à ses économies.
C’est en 2022 qu’Hania participe à TerritoireS Zéro Chômeur de Longue Durée : Christine Erard l’appelle après que Pôle emploi lui ai transmis ses coordonnées, avec son accord. Elle qui n’a pas fait d’études et a toujours travaillé péniblement pour permettre à ses enfants d’avoir un meilleur avenir, reprend peu à peu confiance en elle : « J’ai toujours galéré et encore plus quand je me suis retrouvée seule avec mes enfants. Je retrouve peu à peu espoir. » Cette expérimentation pourrait lui offrir un avenir plus serein, après des années de sacrifices. D’ailleurs, Hania ne les regrette pas car la réussite de ses enfants la comble : le plus grand, âgé de 21 ans, est en deuxième année de médecine et le second, âgé de 20 ans, en première année d’école de commerce. « J’ai toujours tout sacrifié pour mes enfants et aujourd’hui, ils me le rendent bien. On n’a jamais pu profiter de la vie avant, mais je ne regrette rien. Je suis si fière d’eux et des valeurs que j’ai su leur transmettre. Après tant d’années d’efforts et de restrictions, le karma s’est inversé pour nous et je suis très heureuse. » Aujourd’hui, Hania espère que son futur emploi puisse la rendre utile auprès des autres, comme elle l’a été pour ses enfants.
Hania Ahmadi et Jean-Paul Domergue lors d’un jeu de rôle de Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée
Les volontaires jouent au Qui suis-je ?
Se sentir utile, reprendre confiance en soi et en un avenir plus serein, Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée remplit déjà ses objectifs humanistes et bienveillants. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter le meilleur pour ces volontaires, que Cergy devienne le territoire d’optimisme de longue durée.
Émilie Charpentier