LA NEWSLETTER DE WEYLAND & COMPAGNIE / N°4 / FEVRIER 2021
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Weyland et compagnie vous souhaite une merveilleuse année 2022 ! Pour accéder aux rubriques de la newsletter, cliquez sur les images ci-dessous |
Weyland et compagnie part à Avignon !
En cette année 2022, Weyland et compagnie fête ses 10 ans ! Après deux années particulières, le spectacle vivant reprend ses droits ! Pour la première fois Courage ! et L'histoire de l'humanité partent sur les routes avigonnaises pour une résidence d'un mois en juillet à l'Archipel Théâtre.
Nous présenterons à raison de deux représentations par jour, 6 jours par semaine : Courage ! à 10h30 et L'histoire de l'Humanité à 11h50.
Courage ! , un spectale dans lequel se mélangent danse, théâtre, marionettes, masques et musique classique, le tout dans un univers surprenant.
"Du courage, mais j'en ai pas moi !" dit Achille Trolligan en recevant l'appel au secours de son grand-oncle. Il se voit contraint de traverses la fôret et de surmonter ses peurs. Mais il ya rencontre aussi de drôles de personnages : fantômes, sorcières, zombie et monstres en tous genres...
C'est un parcours initiatique qui attend nos trois personnages principaux : Le peureux Achille Trolligan, la Sorcière ratée qui voudrait être une fée et Igor le zombie à tout faire vont, ensemble, trouver leur voie.
Regardez le clip ici !
Et :
L'histoire de l'humanité, une clownerie (vaguement) historique
Ce spectacle raconte l'histoire de l'humanité de la préhistoire aux droits de l'enfant vu à travers des personnages de clown qui vous font revivre ses principaux épisodes... à leur manière.
Sur fond de danse de musique endiablée et de bonne humeur, les clowns Al et Jean-Pi rivalusent d'imagination et de délire !
Regardez le clip ici !
Pour financer une partie de ce grand projet qui occupera notre année 2002, nous faisons appel à votre générosité et votre soutien. Pour cela rendez-vous sur notre gagnotte en ligne! Chacun donne ce qu'il veut/peut pour financer ce projet qui nous tient à coeur.
En échange de vos dons, vous recevrez : une affiche dédicacée et pour un don supérieur ou égal à 20€, un PASS tout spectacle pour l'édition 2022 de notre festival Tout Public !
Toutes les personnes disponibles à Avignon en juillet sont les bienvenues aussi (invitation au spectacle et si possible aide au tractage) !
Merci pour votre soutien !
HAPPY PARTENAIRES !
Coup de projecteur sur La Ruche, Expli’Cité et La Sauvegarde 95, trois associations qui participent activement à la vie de la jeunesse cergyssoise dans le domaine culturel, social ou scolaire. Nous avons mené avec elles divers projets ces temps-ci, dont récemment l’aide au tournage de deux courts métrages à la Maison de Quartier Axe-Majeur-Horloge.
La Ruche, au service de la culture
La Ruche marche sur deux pieds : l’artistique et le pédagogique. L’une de leurs priorités est de rendre la culture accessible à tous : de nombreux évènements sont organisés tout au long de l’année. L’association se déplace aussi pour répondre aux demandes des structures, ou construire un projet à leurs côtés. Elle intervient auprès de tous les publics : jeunes, adultes, centre pour handicapés, prison, etc. Elle mène aussi ses propres actions pour les présenter directement aux publics (les Happyculture pendant les vacances scolaires par exemple).
À travers sa programmation, elle crée un espace pour la culture urbaine : le slam, le rap, le hip-hop, le graffiti y trouvent leur place. La Ruche cherche également à mettre en avant des artistes locaux et amateurs grâce aux scènes ouvertes et Ruche Hour (apéros concerts), mais aussi en collaborant dans les projets pédagogiques.
Avec les jeunes, le but est de leur permettre de pratiquer de nouvelles choses, mais aussi de travailler autour de questions de société. Pendant les vacances d’octobre 2021, par exemple, un stage de danse Hip-Hop new style était organisé autour du thème des droits des femmes. L’occasion pour quelques cergyssoises de s’essayer à une nouvelle pratique culturelle au côté d’un professionnel tout en abordant un sujet important.
Vidéo de la représentation ici !
Pour plus d’information sur La Ruche, consultez-leur site !
La Sauvegarde 95, au plus proche des jeunes
La Sauvegarde 95 est une association départementale qui intervient dans de nombreux domaines (prévention, hébergement, justice, famille). Christophe Fettke, chef du service prévention spécialisée, nous parle des actions menées avec le public 11-25 ans.
Ce service, c’est 10 équipes d’éducateurs spécialisés qui interviennent directement dans les rues de l’agglomération de Cergy pour repérer les jeunes avec des difficultés : risque de marginalisation, fragilité ou décrochage scolaire.
Pour les 11-15 ans, il y a une grande part de prévention et de protection (placement en foyer, action éducative en milieu ouvert etc.), mais ils veillent aussi à la bonne socialisation des jeunes. L’association travaille avec des établissements scolaires : rencontres avec le personnel encadrant, accueil des jeunes pendant les périodes d’exclusions.
Pour les plus âgés (à partir de 16 ou 18 ans), le but est de les aider à faire leurs premiers pas dans la vie professionnelle, même en ayant peu, voire pas d’expériences passées. Plusieurs dispositifs sont mis en place : partenariat avec une auto-école, chantiers d’insertions ou l’espace Césame.
De nombreux projets éducatifs et collectifs sont organisés : séjours, activités culturelles ou sportives. Cela permet de leur faire découvrir de nouveaux horizons et de leur donner confiance en eux et en leurs capacités. Les éducateurs travaillent souvent avec des groupes déjà constitués : travailler sur des plus gros projets permet de mêler les groupes et d’encourager la socialisation.
Pour plus d’informations sur La Sauvegarde 95, consultez-leur site !
Expli’Cité, prévenir le décrochage, motiver la réussite
Expli’Cité est une association de soutien scolaire et de tutorat qui aide les jeunes du CP à la Terminale. Mathilde Claude, cofondatrice et responsable pédagogique de l’association nous en parle.
Expli’Cité, c’est 300 jeunes, accompagnés toute l’année par près de 80 volontaires (service civique ou bénévoles), notamment par des étudiants des écoles supérieures partenaires. Les équipes interviennent directement dans les collèges partenaires (La Justice, Gérard Philippe, Moulin à Vent) et dans les quartiers de la ville de Cergy.
Les élèves en difficulté sont repérés par les équipes pédagogiques et participent aux dispositifs s’ils le souhaitent. C’est un véritable engagement hebdomadaire sur l’année qui peut être poursuivi l’année d’après si le jeune le souhaite. L’accompagnement se fait à travers l’aide aux devoirs, mais aussi avec une pédagogie ludique qui utilise par exemple des jeux, des tablettes. Le but est d’améliorer les résultats et leur confiance en eux.
Depuis 2 ans, l’association a mis en place le projet Portrait’Cité, visant à déconstruire les stéréotypes sexistes et sociaux qui freinent la réussite. La première année, le projet a été retranscrit sous forme d’une vidéo des temps d’échanges entre les jeunes et les inspirateurs.trices (à retrouver ici !). Cette fois-ci, les portraits seront réalisés par le photographe Jean-Pierre Duvergé et constitueront une exposition itinérante pour profiter à un maximum de personnes.
Toujours dans cette optique d’ouvrir le champ des possibles aux jeunes cergyssois, Expli’Cité organise des sorties culturelles et des visites d’établissements d’enseignement supérieur partenaires (ESSEC, ILEPS).
Cette année, l’équipe Expli’Cité souhaite également mettre à profit les temps extrascolaires avec des activités et des sorties (visite à la ludothèque Le Jeu Pour Tous par exemple).
Pour plus d’informations sur Expli’Cité, consultez-leur site !
Gros plan sur un projet en direction des collégiens
De septembre à décembre 2021, la maison de quartier Axe-Majeur-Horloge a accueilli chaque mercredi après-midi les jeunes cergyssois qui le souhaitent pour des activités, encadrés par La Ruche, La Sauvegarde 95 et Expli’Cité.
Ils accompagnent tous les mêmes jeunes mais dans des contextes différents, c’était donc un partenariat logique. Après quelques activités menées ensemble l’été dernier, ils ont choisi de poursuivre de manière régulière à partir de la rentrée.
Le but est de permettre aux jeunes d’ouvrir leurs horizons culturels. Mais aussi l’occasion de travailler autour de thématiques importantes. Matthieu, médiateur culturel pour La Ruche nous explique que les activités sont amenées à évoluer en concertation avec les jeunes : « On réfléchit avec eux sur les sujets qui les intéressent. Ce qui ressort souvent c’est leur culture, le manga, la musique qu’ils aiment ; mais aussi les discriminations. On essaie d’apporter les thématiques, mais elles ne sont pas mises directement en avant. On ne leur dit pas qu’on va faire un travail sur l’égalité des filles et des garçons, ça ne va pas les intéresser. On leur dit qu’on va faire de la vidéo, du reportage, du théâtre. » Ils accueillent aussi des intervenants extérieurs pour proposer aux adolescents plus de possibilités et de savoir-faire.
Pour La Sauvegarde, c’est l’occasion de rencontrer des jeunes qu’ils n’ont pas l’habitude de voir et pouvoir les accompagner si besoin. Quant à Expli’Cité, proposer ces activités aux collégiens qu’ils suivent permet de les voir dans un autre cadre, tout en continuant de leur ouvrir le champ des possibles.
Chaque semaine, l’atelier compte environ une douzaine de jeunes, dont six ou sept qui viennent très régulièrement, c’est donc une réussite ! Amélie Rodrigues et Alexandre Dessane, de Weyland et Compagnie, ont accompagné le tournage de deux courts métrages en décembre dernier.
Propos mis en forme par Camille Fleury
Dans les pas (de danse) de Françoise Schreiber
De son travail en addictologie à ses premiers pas de comédienne, la danse a toujours accompagné Françoise Schreiber au cours de sa vie. Aujourd’hui présidente de l’association Weyland et Cie et comédienne dans la pièce Courage !, elle retrace son parcours.
Un travail difficile en addictologie : « Ce qui m’a fait tenir, c’est la danse »
Françoise ne sait pas ce qu’elle serait devenue si elle n’avait pas eu l’occasion de découvrir la danse dans sa jeunesse. « Grâce à ça, j’ai vécu une passion que je n’aurais pas pu vivre sinon. » Depuis son premier cours à 5 ans, elle ne s’est jamais arrêtée.
Après une formation de travailleuse sociale, Françoise se spécialise en addictologie et participe à l’ouverture du centre médical Marmottan à Paris, le premier centre de jour destiné à accueillir et à soigner les toxicomanes. Un travail très éprouvant auprès des malades. En parallèle, elle continue sa vie de danseuse et de professeure de chorégraphie. La condition pour exercer son travail dans le social a toujours été la même : ne jamais s’arrêter par ailleurs de danser. « J’allais à deux cours par jour à l’heure du déjeuner, c’était mon oxygène. […] On avait des morts, des overdoses, beaucoup de choses très difficiles. Ce qui m’a fait tenir, c’est la danse. »
À propos de ses deux professions, elle hésite : « Je ne sais pas vraiment quel a été mon premier métier. Il y a eu un métier et une passion. Et il y a un métier qui a été passionnant mais la vraie passion ça a été la danse. [...] Il y a eu des tournants dans ma vie, mais ce qui reste, c’est la danse. Il y a des choses pour lesquelles on ne change pas. »
À partir de 2005, elle se consacre à la danse, puis progressivement au théâtre.
Courage !, du théâtre par les amoureux de la danse
La danse a aussi été la porte d’entrée pour une nouvelle aventure : l’art dramatique.
Alors professeure de danse pour les comédiens d’une compagnie de théâtre, Françoise fait la connaissance de Marie-Ève Weyland et Alan Tallec, tous deux comédiens professionnels. Ils font leurs premiers pas de danseurs à ses côtés et, de fil en aiguille, des liens se créent. Ils se dirigent naturellement vers elle pour un projet qui leur tient à cœur : la création d’une pièce de théâtre dansée.
Courage ! (la sorcière et le Docteur Fred)
C’est donc avec Courage !, il y a 10 ans, qu’ils ont tous les trois entrepris ce mélange entre le corps et le texte. Un fructueux échange de savoir. Alan et Marie-Ève ont veillé à la qualité du travail de comédienne de Françoise, et inversement. Les trois amis ont phosphoré longtemps. « On y a mis notre patte : on a créé nos personnages, ils nous ressemblent. On avait à cœur de dire des choses qui nous intéressent à travers nos personnages. On s’est influencé les uns les autres, pour autant on est arrivé chacun avec des personnages, qu’on avait envie de faire vivre ensemble ».
Weyland & Cie, « c’est une histoire de famille »
Avant Weyland & Cie, il y a eu Les Arts Mélangers, une association présidée par Clément Ménager où Françoise a été la première intervenante ! C’est à cette période qu’elle fait ses premiers pas dans le monde du théâtre avec Je voulais être danseur, une pièce inspirée de sa vie et de sa passion pour la danse. Elle est aidée par Jean-Pierre Weyland, directeur artistique, qui l’adapte et la met en scène à ses côtés.
Je voulais être danseur
Lorsque Jean-Pierre crée Weyland & Cie en 2012, il lui propose alors la place de présidente, qu’elle accepte. L’association porte évidemment un projet artistique, mais aussi un projet d’accompagnement culturel qui lui tient à cœur. « Je suis vraiment heureuse d’avoir Jean-Pierre comme directeur artistique, ses motivations de transmission du théâtre, de la culture aux gens qui n’y ont pas accès, je les partage complètement.»
Pour elle, cette compagnie, « c’est une grande famille ». Tout le monde s’est connu bien avant la création de l’association autour d’une même passion : les arts du spectacle. Ils se sont réunis au fur et à mesure autour de plusieurs projets. Aujourd’hui, Françoise est présidente, mais elle fait aussi partie des comédiens avec Courage ! : « J’ai deux casquettes : celle de comédienne et chorégraphe dans la compagnie, et puis celle de présidente. Ce sont des choses bien différentes. J’aime être informée de tout ce qui se passe ! Savoir comment améliorer les choses. Quand il y a besoin d’aide je ne viens pas seulement en tant que présidente : je donne la main sans compter parce que la compagnie, et notamment le festival TOUT PUBLIC, ça me passionne. »
Souhaitons à Françoise de futurs pas de danse à n’en plus finir !
Camille Fleury