6 heures du mat', extérieur nuit

Weyland et Compagnie, en partenariat avec la Sauvegarde 95 et la mairie de Cergy, organise un projet de court métrage autour de la mixité hommes/ femmes. Nous travaillons avec Alan, un éducateur, qui coordonne le projet et un groupe d’une dizaine de jeunes comédiens amateurs. Le financement de ce projet est assuré par l’état dans le cadre de la Politique de la Ville. Rencontre avec Alan, Maria (21 ans), scénariste et actrice, ainsi que Denzel et Sakina (18 ans), acteurs.

- Vous pourriez nous expliquer comment vous êtes arrivés dans cette aventure ?
DENZEL - Moi personnellement, j’étais pas au courant, je faisais un peu ma petite vie… et du coup, j’ai vu sur les réseaux de Sakina qu’il y avait un espèce de tournage, un truc assez théâtral… et comme ça m’intéresse, je lui ai posé quelques questions et j’ai rejoint l’aventure, voila !
SAKINA – Moi du coup, c’est par le biais d’Alan. Il m’a dit qu’il y avait un projet théâtre d’impro puis de court métrage alors j’ai dit oui parce que j’en fais avec lui de base.
MARIA – Moi aussi c’est grâce à Alan. J’aime bien le cinéma et je lui en avais parlé donc… il a été gentil de me proposer ça

- Qu’est ce qui vous a donné envie d’y participer ?
ALAN – Denzel c’est ce qu’il a vu sur les réseaux… Sakina c’est parce qu’elle a l’habitude de faire des projets artistiques, et Maria effectivement, elle m’avait déjà dit qu’elle écrivait.

- Alan, pourrais-tu nous expliquer pourquoi la Sauvegarde a accepté ce projet ?
ALAN – Nous avons accepté ce projet parce qu’on adore la médiation culturelle. Ça fait quelques années qu’on essaye de s’en saisir, d’ouvrir les jeunes de notre public à la culture. On a une vraie dynamique autour du court métrage. Notamment avec le festival One Shot sur Cergy, auquel on participe tous les ans. Ce qu’il y avait d’intéressant pour nous, c’est que c’était un nouveau partenariat. Nous sommes très dépendants du partenariat en prévention spécialisée parce qu’on n’a pas tous les savoir-faire et notamment sur le théâtre d’impro et le jeu d’acteur. On avait pas ça jusque-là sur les projets précédents ; on a perçu que ça allait être un plus.

- Alan, pourrais-tu nous expliquer pourquoi la Sauvegarde a accepté ce projet ?
ALAN – Nous avons accepté ce projet parce qu’on adore la médiation culturelle. Ça fait quelques années qu’on essaye de s’en saisir, d’ouvrir les jeunes de notre public à la culture. On a une vraie dynamique autour du court métrage. Notamment avec le festival One Shot sur Cergy, auquel on participe tous les ans. Ce qu’il y avait d’intéressant pour nous, c’est que c’était un nouveau partenariat. Nous sommes très dépendants du partenariat en prévention spécialisée parce qu’on n’a pas tous les savoir-faire et notamment sur le théâtre d'impro et le jeu d'acteur. On avait pas ça jusque-là sur les projets précédents ; on a perçu que ça allait être un plus.

- Tu nous dis que tu as fait plusieurs projets de court métrage. Est-ce que celui-ci est différent des autres ?
ALAN – Oui il est différent parce que dans les autres courts métrages, on partait de l'idée des jeunes et après, c'est moi qui l'écrivais. Il y avait aussi la partie jeu d'acteur qui était travaillée mais plus succinctement on va dire… Là, il y a eu toute cette période où on a pu briser la glace et travailler autour du théâtre d'impro avec Jean-Pierre. C'était super intéressant et là, la nouveauté c'est aussi que Maria a travaillé sur l'écriture du scénario. Elle m'a déchargé d'un travail ! Voilà ce qu'il y a de différent !

- Du coup Maria est-ce que tu pourrais nous parler du cheminement que tu as eu pour écrire ce scénario ?
MARIA – On était à la recherche d'un scénario et c'est en regroupant les idées de tout le monde que j'ai pu écrire ce scénario. Ce n'était pas facile mais j'ai aussi beaucoup été aidée par Alan parce que je suis amatrice. Sinon en soi, moi ça m'a bien plu d'écrire le scénario et de voir qu'on le tourne c'est quelque chose…

- Est-ce que quelqu'un voudrait bien nous résumer le scénario ?
DENZEL - C'est l'histoire d'une bande de copain qui s'amuse à une fête organisée chez l'un des personnages de l'histoire. Mais il y a un élément perturbateur : Hamza. Il est ami avec tout le monde mais c'est aussi le mouton noir car son comportement fait qu'il y a des petites querelles… Du coup, un soir, en rentrant, Hamza se fait kidnapper. On va voir comment on va retrouver Hamza, pourquoi il a été kidnappé et comment ses amis vont réagir et faire face à cet évènement.

- Quel plaisir prenez-vous à participer à ce projet ?
DENZEL – Personnellement, ça faisait super longtemps que je n'avais pas joué. Sachant que je fais ça tout le temps d'habitude… et à cause du Covid j'ai eu une espèce de grosse pause dans ma vie. Du coup dès qu'on m’a proposé ça, je me suis dit que c'était le moment de remonter en scène. On a qu'une vie donc il faut prendre toutes les opportunités et faire des expériences.
SAKINA – C'était sympa, on a pu rencontrer de nouvelles personnes. Le théâtre d'impro était sympa aussi.
MARIA – Le plaisir c'est déjà de jouer, c'est quelque chose que j'aime bien et le faire avec de nouvelles personnes… Je vous ai rencontrés et c'est bien, même si on se réveille à 5 heures…
ALAN – Moi je prends du plaisir […]. Comme il se trouve que je suis en partance de la Sauvegarde, je me dis que des fois on essaye de créer des moments forts avec les jeunes. Souvent avec les mineurs, ce sont des séjours : partager des expériences fortes. Là, l'expérience elle est forte et ce n'est pas ironique mais le fait de se lever, d'être prêt à tourner à 5 h 45 du matin avec des jeunes, je pense que dans 20 ans on en reparle encore ! Ça participe à des moments décalés et c'est un effort commun ! C'est-à-dire, que ce soit la compagnie, la Sauvegarde ou les jeunes, on a tous des cernes après mais voilà ! On a œuvré ensemble !

Propos recueillis par Lisa Marciniak